Dossier Fabienne Jacob
Ce que racontent les corps
De nos jours, à force d’être surexposé dans les magazines et les publicités urbaines avec des images retouchées, le corps est devenu un objet de représentation, un ornement, une nature morte.
Chez Fabienne Jacob, rien de tout cela. « Les corps des femmes de Fabienne Jacob sentent, suent, pèsent, sont accablés, sont glorieux. Ils sont désirés, ne le sont plus, ils désirent, ils sont affamés, affamés » souligne Marie-Hélène Lafon.
La matrice de l’œuvre de Fabienne Jacob se trouve dans la cour de la ferme de sa grand-mère, en Moselle, où, enfant, elle passa des heures à « observer, à deviner, à déchiffrer les corps, à rêver, à se créer un univers » où elle replonge sans cesse pour mettre à jour les non-dits, le caché, les secret des adultes, les souvenirs enfouis dans le magma de l’enfance.
Le dossier Fabienne Jacob
Claudie Hunzinger, La fille aux chevaux lâchés,
Marie-Hélène Lafon, Abécédaire
Entretien avec Fabienne Jacob
Fabienne Jacob, L’humanité
Julien Thèves, En lisant Fabienne Jacob